32ème de finale de Coupe de France, Blanquefort – Toulouse FC : 2 – 2 (Tirs aux buts : 2 – 3)
Le groupe : Ancenat – Ossul (c), Aimé, Lacroix, Corral, Billaud, Lardez (85′ Coulos), Linge (55′ Montegut), Pani (75′ Lubin), Cambot, Loumagne. Non utilisée : Buger.
Avertissements : Pani (74′) pour Blanquefort. Rouzie (82′) et Expulsion Traikia (89′) pour le TFC.
Les Buteuses : Cambot (26′), Loumagne (31′)
Les passeuses : Linge (31′)
Le mot du coach (ZAYAR Harlem) :
Défensivement :
Le bloc équipe a été en place de manière correcte. Les coulissements des joueuses ont été combiné, ce qui a aidé pour récupérer un grand nombre de ballons, que nous avons pu exploiter par la suite. Les duels ont été remporté en majeure partie, grâce à l’implication, l’investissement et l’envie de chacune. Nous devons nous servir de cette prestation comme référence, afin de travailler dans cette voie, pour la fin du championnat.
Offensivement :
Nous nous sommes créée de nombreuses occasions grâce à une production de jeu digne du haut niveau. Mobilité,
disponibilité, permutation, compensation et soutien verbal était de mise ! Ce fut un match complet dans l’exécution des consignes. Le seul regret que nous pouvons avoir est de ne pas agrandir davantage l’écart de score malgré le nombre d’occasions franches. Nous devons alors poursuivre nos efforts jusqu’à acquérir de la constance dans la finition.
Mentalement :
L équipe est restée soudée, du début, à la fin de la rencontre. Une grande solidarité était palpable, tout comme l’envie et la motivation. Les joueuses ont réussi à se dépasser tant physiquement que mentalement. La défaite n’est pas méritée, et les émotions ont été logique. Maintenant, nous devons tournez cette page, en tirant les leçons nécessaires à notre progression. Gardons en tête cet état d’esprit, et nous devons nous en servir comme ” LEIT MOTIV”
Dans la presse : Foot33 à lire, sudouest du 18/01 (avant match contre Le Mans)
U19F, Arlac – Blanquefort : 2 – 4
Compte rendu de Dominique Broustau : “Gribouillages et joli dessin…”
Entre hésitations et inspirations, le football peut prendre la forme d’une fresque illisible pour l’amateur d’art…
Mais, quand se dessine la victoire sur le croquis, le sourire réchauffe la galerie…
Après deux confrontations amicales remportées sur les terres ombragées de la pinède d’Arlac Mérignac, notre équipe U19 avait à coeur de confirmer leur statut pour cette rencontre de phase aller du championnat aquitain. L’échauffement des pinceaux, sérieux, inspirait le staff rappelant les enjeux du jour… rester invaincues et poursuivre l’esquisse feutrée de l’espoir d’une saison victorieuse à l’échelle régionale et d’un projet 2013-2014 en Challenge National …
Nos “Reds” (couleurs de ce samedi)débutèrent comme le sculpteur devant sa terre glaise ou à l’image de la classe de petite section de maternelle en travaux de pate à modeler…
Passes hasardeuses, contrôles “incontrôlés”… remplissaient la feuille de match, à laquelle les adversaires, pourtant mieux organisées, ne contribuaient pas à embellir.
Si la technique n’est pas au rendez-vous ce samedi, la volonté de grandir reste la force supérieure de nos filles.
Les “Reds” sont en effet dominées au milieu de terrain, ont du mal à créer, mais la défense contrôlée par le charismatique binôme, Océane Salle et Claire Bièche, entre maitrise du burin de Rodin et finesse du taggueur, ont effacé toute tentative adverse et relancé l’espoir de l’émotion artistique.
Nadège Bégards, Morgane Rotureau, qui rendront un tableau très relevé, prendront aussi leurs outils pour gommer les plans de Mérignac.
Chemin faisant, tout artiste cherche sa voie… puis, vient la lumière qui éclaire l’oeuvre future…
Notre gardienne, Amandine Pierru, encore exemplaire de régularité et de courage, assurera un renvoi qui traversera le terrain, provoquera un rebond surréaliste qui s’enfoncera dans les filets adverses et stimuler l’hémisphère droit des cerveaux de ses coéquipières…
Le match est enfin lancé et quelques minutes après cette illumination, Pauline Janotto et Inès Masson, investies dans, le coloriage du rectangle footballistique, combineront sur le flanc gauche pour servir Sarah Lebras et transformer la progression de l’édifice artistique…
Viendra le temps de la pause et du recul nécessaire pour apprécier le score mais aussi le labeur restant jusqu’au bonheur…
Score de la 1ère mi-temps : 0-2
Le retour à l’atelier du ballon rond s’avèrera compliqué. Trop de mines de crayons cassées en raison de mauvais choix, trop de touches en forme de tâches, redonneront confiance aux joueuses de Mérignac qui transformeront cette errance par un très beau but à 18 mètres de leur meneuse de jeu.
La contrariété peut étouffer l’artiste mais révèle le compétiteur ou plutôt la compétitrice… Nos artistes ont de la ressource.
L’attaque de l’ES Blanquefort tente, retente, tente encore… jusqu’à créer la différence sur un exploit individuel d’Orane Beau qui enverra un boulet multicolore de demi-volée en pleine lucarne.
Quand vous maitrisez le pochoir, vous pouvez reproduire l’infini… Sarah Lebras, bien positionnée en retrait sur un centre, résultat d’une série de passes triangulaires, glissera pour son doublé, une balle académique à la fleur du 1er poteau et au fond de la cage.
Rien n’est jamais fini jusqu’au coup de sifflet final…, jusqu’au bronze exposé au Musée du Louvre… Notre défense donne de son corps jusqu’à le meurtrir et Alexandra Canellas en sera le modèle et le symbole de solidarité de notre valeureuse équipe.
Le but de Mérignac en fin de match récompensera la recherche appliquée de cette équipe mais les forces de l’art contemporain resteront du côté de nos protégées.
L’arbitre tel un commissaire priseur avec son marteau, sifflera la fin de la vente aux enchères de cette oeuvre avec un score de 2-4 !
Score de la 2ème mi-temps : 1 -2 Bravo les “Reds” !!!
Le fait du match : Un double noeud marin à la chaussure d’Amandine et c’est un coup de pied de “Record du Vendée Globe” qui fera le tour du monde d’Arlac pour être repêché dans les filets de Mérignac !!!
Coté tribune (main courante) : Lise Martin (Maman de Pauline)et Philippe Bièche, en couple inédit pour “enfanter” les statistiques du match… Oriane Broustau, encore pensionnaire de l’infirmerie, se transformera en Zébulon 10000 volts au fil des minutes…